Serges est né le 25 août 1948 dans la ville de Saguenay (fusion de Jonquière et de Chicoutimi). Très jeune il était attiré par le métier d’amuseur public qui débuta par la chanson dès l’âge de 8 ans dans les réunions de famille, puis dans la chorale à l’église vers 14 ans et dans les mariages et salles paroissiales à 16 ans avec son premier groupe de musique "Les Termites". Trois ans plus tard, c’était le grand départ pour Montréal et la consécration à Jeunesse d’aujourd’hui. Premières chansons "Ma tante" et "Mlle Josée". Le Québec découvre surtout ses jambes de caoutchouc comme on le surnommait dans les journaux à potins. Serges turbide obtient son plus grand succès en 1968 avec la chanson "Le p'tit cordonnier" trente mille 45 tours vendus, à l’époque c’était beaucoup.
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Début des années 70, la mode s’essouffle et le chanteur aussi, fatigué d’être cantonné dans ce stéréotype artistique. Il rentre donc chez lui, au Saguenay. Une quinzaine d’années de tournées dans les bars, les cabarets et les boîtes à chansons de la province lui fera une réputation de "chanteur de club". Ayant toujours agrémenté ses spectacles de présentations humoristiques, quand la vogue de l’humour envahit le Québec en 1985 il surfe sur la vague lui permettant ainsi de revenir à l’avant scène du métier... Lundi des ha! Ha!, Festival Juste pour rire et nombreuses émissions de variétés télévisées dont le célèbre talk-show de fin de soirée à TVA "Ad Lib" avec Jean-Pierre Coallier. Pendant 4 ans, de 1989 à 1993, il sera celui qui écrira les pires conneries sur son compte déballées dans les présentations du début d’émission. De cette expérience subsistera un livre intitulé "Et voici Jean-Pierre" aux Éditions Édimag. Il jouait également avec Christian Thétreault le rôle de comédien de service et de bouffon du roi.
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Par la suite il débute au théâtre, le comédien roumain Septimiu Sever, propriétaire du théâtre d’été de Marieville, lui offre de tenir le rôle principal dans la pièce "Du sang bleu dans les veines de Georges d’Or" et, l’année suivante, dans "Pieds nus dans le parc" de Neil Simon. Il poursuit au théâtre jusqu’en 2010, puis il décide de mettre plus d’emphase sur sa première passion la chanson. Deux spectacles ont vu le jour. Un premier axé sur la chanson, intitulé Si on chantait… qui présente les mélodies d’hier et d’aujourd’hui qui ont marqué notre mémoire collective. De Dassin à Dubois, de Cabrel à Ferland, de Bécaud à Leclerc, de Fugain à Léveillé. Un voyage à travers la chanson francophone d’ici et d’ailleurs. Un deuxième, humour et chansons, intitulé Confidences d’un baby-boomer, un one-man-show qui revisite ses 45 années de métier de chanteur à travers la vie des baby-boomers. Une critique sociale humoristique dans la plus pure tradition du cabaret-théâtre.
